Molly – Poecilia velifera

Synonyme Latin : Mollienesia velifera.
Famille : Poecilidés.

Répartition

Répartition : Mexique (Yucanta).

Description du Molly

Le mâle atteint 12 cm, la femelle 15 cm. Le corps du Molly est coloré en gris verdâtre et tacheté de petits points bleus vifs. La gorge orangée, la large bouche supère. La nageoire dorsale du mâle est très développée en forme de voile qu’il déploie pour parader. La femelle, moins colorée est dépourvue de voile. Les éleveurs ont développé des variantes de couleur à partir de la souche sauvage : Molly tacheté de noir, Molly entièrement noir ou encore le magnifique Molly doré orange vif.

Comportement

Les relatons interspécifiques sont excellentes et le Molly peut être maintenu dans un aquarium communautaire en compagnie d’autres Poecilidés par exemple. Cependant, les mâles sont bagarreurs et on préfèrera n’en héberger qu’un, à moins de disposer d’un très grand bac.

Exigences

Un grand aquarium, fortement éclairé est recommandé pour accueillir le Molly. L’eau sera dure et alcaline et on peut y ajouter 1 cuillère à café de sel pour 10 litres d’eau.
Le Molly est omnivore et accepte tout type de nourriture. Un apport en végétaux est apprécié (feuille de laitue pochée ou épinards), sinon, le Xipho s’attaquera aux pousses les plus tendres des plantes de l’aquarium.

Reproduction du Molly

Comme l’ensemble des membres de la famille des Poecilidés, le Molly est ovovivipare et leur reproduction est extrêmement facile. La nageoire anale du mâle est différenciée en organe copulateur : le gonopode. La fécondation est interne et les oeufs éclosent dans le ventre de la femelle. Ainsi, les alevins sont autonomes tout de suite après la ponte. Un seul accouplement peut donner naissance à plusieurs portées car les spermatozoïdes ont une grande durée de vie et sont stockés par la femelle.
La gestation dure de 4 à 5 semaines et une femelle peut porter plus de 100 alevins. Les alevins doivent être protégés de la voracité des parents : un massif de plantes peut servir de refuge et permettre la survie de quelques jeunes dans l’aquarium communautaire.
Généralement, la femelle prête à pondre est isolée dans un pondoir (petite nacelle flottante ou fixée à la surface de l’aquarium). Les alevins tombent au fond du pondoir à travers une petite grille qui les isole de l’appétit maternel. La femelle est ensuite relâchée dans le bac.
L’élevage des alevins est facile. Autonomes dès leur naissance, ils acceptent la nourriture en poudre puis des nauplies d’artémias et grandissent rapidement.
Les alevins grandiront plus rapidement si l’aquariophile aménage un petit aquarium spécialement destiné au grossissement des alevins : une cuve nue (facile d’entretient) de 20-40 litres équipée d’un thermostat et d’un système de filtration sommaire fait parfaitement l’affaire.

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