Gourami perlé – Trichogaster leeri

Synonyme français : Gourami mosaïque.
Synonyme Latin : Trichopodus leeri.
Famille : Osphronémidés.

Répartition

Le Gourami perlé peuple les eaux de Malaisie, Bornéo, Thaïlande et de Sumatra.

Description du Gourami perlé

Le Gourami perlé atteint 10 cm. La magnifique robe du Gourami perlé en fait l’un des poissons les plus populaires de son genre. Le corps est brun, ponctué de taches argentées et bleutées aux reflets nacrés. Une ligne transversale noire parcourt le corps de la bouche à la base de la queue.
La nageoire anale qui débute très en avant du corps et la dorsale sont plus développées chez le mâle dont les couleurs sont plus éclatantes.

Comportement

Les relations inter et intra spécifiques sont excellentes : calme et paisible, le Gourami perlé convient parfaitement à l’aquarium communautaire. Evoluant à mi-hauteur d’eau, le Gourami perlé comme les autres membres de son genre respire directement l’air atmosphérique grâce à son labyrinthe en happant régulièrement une bulle d’air en surface.

Exigences

Le Gourami perlé préfère une eau douce (10-15 DH) et légèrement acide, bien qu’il soit peu sensible aux variations de pH. Température entre 25 et 27 C.
Le Gourami perlé apprécie un aquarium densément planté, un rideau de plantes flottantes tamisant l’éclairage. Il accepte tout type de nourriture. Essentiellement carnivore, il se régale de proies vivantes ou congelées.

Reproduction du Gourami perlé

Le Gourami perlé se reproduit facilement dans un petit aquarium d’une quarantaine de litres spécialement aménagé pour un couple : Quelques plantes aux tiges montant jusqu’en surface et des plantes flottantes. L’élévation de la température à 28 C suffit à provoquer le frai. La femelle prête à pondre a un ventre rebondi, les ovaires gonflés d’œufs. La gorge du mâle se colore de rouge. Il peut se montrer agressif envers sa compagne, un massif de plantes servant de refuge est donc le bienvenu dans le bac de reproduction.
Le mâle édifie un nid de bulles en aspirant de l’air en surface qu’il recrache enrobé de salive. Finalement, le nid prend la forme d’une nacelle flottante de 10 cm de diamètre environ amarrée à la feuille d’une plante qui remonte jusqu’à la surface. Lorsque le nid de bulles est terminé, le frai peut commencer : le mâle entraîne la femelle sous le nid et la ceinture ventre en l’air pour qu’elle libère les oeufs. De 2000 à 3000 oeufs sont ainsi pondus et fécondés en pleine eau. La ponte terminée, la femelle doit être délicatement retirée de l’aquarium, en prenant soin de e pas endommager le nid.
Le mâle s’occupe seul de la ponte, réparant le nid, ventilant les oeufs et récupérant les alevins égarés. L’incubation dure 24 heures et les alevins sont capables de nager librement 3 jours plus tard. A ce stade, le mâle est retiré du bac à son tour.
Les alevins, très petits, sont démarrés avec des infusoires ou du jaune d’œuf émietté. Leur croissance est hétérogène et l’idéal est de les trier par taille pour éviter aux plus petits d’être dévorés par les plus grands.

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